Synopses & Reviews
Synopsis
Beaut s m ridionales de la flore de Montpellier, par un ancien herboriste de cette ville (C. de Belleval)
Date de l' dition originale: 1829
Le pr sent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la litt rature Fran aise mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant num ris ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant la demande.
Certains de ces ouvrages refl tent des courants de pens e caract ristiques de leur poque, mais qui seraient aujourd'hui jug s condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins l'histoire des id es en France et sont susceptibles de pr senter un int r t scientifique ou historique.
Le sens de notre d marche ditoriale consiste ainsi permettre l'acc s ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune fa on le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Synopsis
« La plupart des trangers qui viennent Montpellier go ter la douceur du climat, ou consulter l'oracle c l bre d'Esculape, sont des habitants du Nord de la France, ou plus encore des contr es septentrionales du reste de l'Europe. J'ai pens que dans les promenades auxquelles les invitent nos beaux jours, et que leur ordonnent, souvent m me, les pr tres du Dieu auquel ils portent leurs riches offrandes, ils pourraient trouver quelque int r t conna tre et remarquer les plantes trang res leur froide patrie; j'ai donc t ch , dans cet Essai, de tracer une esquisse de notre v g tation, en la consid rant d'une mani re particuli re, relativement la r gion botanique dont le territoire de Montpellier fait partie; c'est- -dire, celle que les botanistes d signent sous le nom de r gion m diterran enne, et qui comprend tout le bassin g ographique de la M diterran e. J'ai voulu qu'en parcourant nos champs, mais surtout nos terrains arides et incultes, ces garrigues, que Flore c de tous les jours, mais avec regret, aux Dieux de l'agriculture, l' tranger, la vue d'une plante de la Jud e, de la Gr ce, de l'Italie, p t se rappeler et cette terre que la foi de nos p res nous rend sacr e, et ces nobles contr es dont les peintures immortelles font le charme des esprits cultiv s de toutes les nations.
Dans un avis plac en t te de ma premi re dition, j'ai dit avec v rit que je m' tais rigoureusement abstenu, relativement la composition de cet Opuscule, de recourir aux lumi res des savants botanistes que Montpellier renferme. Il n'en est pas tout- -fait de m me quant cette dition. Je dois l'obligeance de M. Delille, digne successeur de tant de botanistes illustres dans la direction du jardin des plantes de Montpellier, la correction d'un bon nombre d'erreurs que renfermait ma premi re dition; et l'unique motif qui me porte donner cette deuxi me, est l'id e de pouvoir offrir, moins au public que je me flatte peu d'occuper, qu' quelques amis, un ouvrage qui, purg de ces erreurs, en deviendra peut- tre moins indigne d'eux.
Quant la nomenclature que ceux m me qu'on peut bon droit qualifier de botanistes, ont quelque peine suivre dans ses vicissitudes et r volutions journali res, je prie d'observer que j'ai voulu seulement faire conna tre les plantes dont je parle, et n'ai point scrupuleusement cherch les d signer par le nom qui, dans les progr s de la science, a pu tre substitu l'ancien nom linn en, lequel j'emploie g n ralement, en y joignant cependant quelquefois, lorsque je les ai connues, les d nominations plus modernes.
J'avertirai aussi que quelques plantes, quoique justement regard es comme plantes du Midi, peuvent se trouver quelquefois sous des latitudes plus avanc es vers le Nord, et hors des limites que les botanistes ont assign es notre r gion m diterran enne. La nature chappe nos lois, et l'on ne s'attend pas sans doute trouver, dans ces sortes de limites, la rigoureuse exactitude des limites politiques; aussi a-t-on remarqu , selon M. de Candolle, "que quelques plantes du Midi s' chappent au travers des gorges des Alpes ou des C vennes, et se trouvent sur le revers septentrional de ces deux cha nes, etc." Ces v g taux transfuges s'avancent jusqu'aux environs de Lyon, et suivant un m moire sur le m rier blanc, pr sent la Soci t d'agriculture de cette ville par M. de Martinel, on trouve dans les campagnes qui l'entourent, v g tant avec vigueur, le centaurea-conifera, le cistus guttatus, l'aphyllantes monspeliensis, le tribulus terrestris, le lavandula spica, et tant d'autres plantes qu'on avait cru r serv es aux climats heureux du Languedoc et de la Provence. On remarque des aberrations bien plus extraordinaires, relativement l'habitation de certaines plantes. Ainsi, notre arbousier cro t sur les c tes de l'Irlande, o la temp rature est adoucie par le voisinage de la mer. Ossian a pu chanter sous son ombre, comme Virgile ou Hom re. Ainsi (qui le croirait ) on peut retrouver, jusque dans des contr es dont le nom ne r veille que l'id e de frimas ternels, quelque image de la v g tation de notre douce Occitanie. "La camphr e de Montpellier, dit Pallas, Voyage en Sib rie, cro t en abondance sur les bords des marais pr s la rivi re d'Irtisch en Sib rie, latitude 55, et plusieurs autres plantes indig nes dans les pays m ridionaux de la France, se trouvent dans les environs de Krasnoiarsk, o le froid est quelquefois si violent, que le mercure s'y cong le et devient une masse solide. "
Beaut s m ridionales de la flore de Montpellier, par un ancien herboriste de cette ville (C. de Belleval)
Date de l' dition originale: 1829
Le pr sent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la litt rature Fran aise mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant num ris ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant la demande.
Certains de ces ouvrages refl tent des courants de pens e caract ristiques de leur poque, mais qui seraient aujourd'hui jug s condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins l'histoire des id es en France et sont susceptibles de pr senter un int r t scientifique ou historique.
Le sens de notre d marche ditoriale consiste ainsi permettre l'acc s ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune fa on le contenu.
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